lundi 1 décembre 2014

"Les hirondelles de Kaboul" Yasmina Khadra

                         

POCKET 148 pages  


Après avoir lu « L’attentat » il y’a quelque temps déjà, et qui m’avait laissé une assez bonne impression, j’ai choisi cette fois ci « Les hirondelles de Kaboul », ces deux romans de Yasmina Khadra forment avec « Les sirènes de Bagdad » une sorte de trilogie.

J’avais beaucoup entendu parler de ce titre, souvent cité parmi les romans les plus connus de Yasmina Khadra, ce qui m’a motivé à le lire. En plus de la curiosité que j’avais de connaitre la vie des gens qui sont pris dans l’étau de la guerre et d’un régime brutal et ignorant qui les gouvernait.  Ces gens qu’on ne voit et qu’on n’entend presque jamais.

Je vais commencer par ce qui m’avait plu, et ensuite les choses qui m’avaient laissé un peu perplexe.

Après une courte introduction réussie, presque poétique, le décor désolant de Kaboul est planté ; on est ensuite vite rentrés dans le vif du sujet dès le premier chapitre, avec une exécution publique d’une femme.

Ensuite l’histoire tournera autour de deux couples, aux destins qui semblent se frôler, leurs vies donnent l’impression d’être deux torches presque consumés qui manquent de se heurter a quelques reprises, avant le choc peu probable et le détachement des dernières étincelles.

Le style de l’auteur, que je retrouve ici avec plaisir, avec les descriptions qui aident le lecteur à vite avoir ses repères, et surtout les dialogues, sans lesquels la lecture serait vraiment difficile, surtout dans un contexte aussi triste et cruel, ou on sent l’absence d’espoir et même de vie !

L’intrigue est bien dissimulée, discrète d’abord, puis de plus en plus présente.

J’arrive aux personnages, et c’est la chose qui a un peu perturbé mon appréciation du livre, j’ai trouvé les réactions qu’ont eu les personnages importants, à différents moments de l’histoire, un peu trop extrêmes et exagérées, et parfois même des discordances entre le personnage et certaines de ses actions, et j’ai ressenti cela pour tous les personnages principaux du livre.  

Il est vrai qu’on pourrait supposer que les conditions extrêmes et le désespoir total pourraient engendrer de telles réactions, mais malgré ça je trouve qu’il y’en a trop dans une seule histoire.

Je lirais probablement « Les sirènes de Bagdad » pour compléter la trilogie, mais j’espère que je l’apprécierai mieux.


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