"L'assommoir" Emile Zola

Éditions Pocket

C’est le premier roman d’Emile Zola que je lis, et je sens que je ne vais pas m’arrêter à celui la, le hasard a voulu que je commence à découvrir ses œuvres a travers ce titre : « l’assommoir » ; j’ai su par la suite que l’assommoir faisait partie d’un ensemble d’une vingtaine de romans, constituant une série : Les Rougon-Macquart.

Effet :

Ce fut un plaisir pour le passionné d’histoire  que je suis, de découvrir la vie de la classe ouvrière à Paris sous le second empire. Car l’histoire sociale est aussi importante, et pas seulement l’histoire du dessus, comme le pensait Zola.

Sujet à de violentes critiques, a cause de la mise en lumière de certaines plaies dont souffrait le peuple, d’une façon directe et crue, Zola avait bien défendu son œuvre, à travers ses différentes lettres adressés à ses détracteurs, en leur expliquant le but de son roman, le choix de ses personnages, le naturalisme dans la littérature, et en les incitant a bien lire son roman.
A noter aussi l'utilisation de l'argot dans "l'assommoir", et qui avait suscités des critiques. 

L’assommoir est riche en personnages, les descriptions sont remarquables aussi, descriptions des personnages, des lieux, des rues, des métiers, on sent qu’Emile Zola avait fait un vrai travail de recherche avant de commencer a écrire.

L’histoire semble centrée sur deux personnages : Gervaise et Coupeau, ou trois si on considère Nana comme personnage important aussi. Avec l’espoir de Gervaise au début,  ensuite l’apogée ou ses rêves semblent tous se réaliser, enfin la déchéance et la chute terrible, c’est le fil conducteur du roman, autours duquel il y’a les autres personnages, et au dessus de tous, la misère et l’alcool semblent être une menace constante et lourde, prête à tomber sur celui qui commettra la moindre erreur ou négligence.

Ce roman a été une étape majeure dans mon modeste parcours de lecteur passionné, désormais Zola fait partie de mes auteurs préférés. La lecture de ses réponses aux critiques en dehors du roman n’a fait que grandir mon estime pour ses œuvres.