Editions: Pocket, Pages: 283 |
Un titre accrocheur, une belle couverture, une volonté de vouloir varier mes lectures et élargir mon horizon, duquel apparaîtraient surement de belles trouvailles, c’était à peu prés ça ce que je pensais au moment de choisir ce livre lors de mon récent passage à la librairie. Je ne connaissais ni l’auteur, ni le titre, donc c’est par pur hasard que je suis tombé sur ce livre. Je ne procède pas toujours de la sorte, mais disons que c’est une sorte de surprise que je voulais, et je me suis dit que ça aura toujours quelque chose de positif, au pire pour mes choix et méthodes de choix ultérieurs.
Dor était le premier être humain à avoir compté et mesuré le
temps, depuis son enfance il aimait faire ça, personne d’autres ne connaissait
ni se souciait du temps avant lui, mais par la suite il sera puni, car après
avoir commencé à compter, le jour est venu ou il voulait arrêter le temps. Pour
échapper à son purgatoire, il devra aider deux personnes : une jeune femme
et un homme d’affaire riche et malade, il devra leur apprendre la vraie valeur
du temps.
J’ai trouvé l’idée de l’histoire originale, du moins dans sa
forme, la narration de trois histoires en parallèle n’était pas déstabilisante,
au contraire, ça rendait peut être même la lecture plus accrocheuse, et plus
rapide, découpées en plusieurs petits chapitres, l’alternance entre les trois
histoires était donc plus fréquente, avec assez de dialogues, peu de
descriptions, et des phrases simples.
Le sujet principal qu’est le temps, est là pour attiser inévitablement
un questionnement plus ou moins intense dans l’esprit du lecteur, tout en lisant
l’histoire des trois personnages, avec la curiosité grandissante de connaitre
leurs destins respectifs. L’intrigue est enfouie un peu dans ces
questionnements là.
Les personnages du livre : Dor avec son intelligence, Alli
sa femme avec sa tendresse, Nim son ami d’enfance avec sa force, Sarah la jeune
femme et Victor l’homme d’affaire avec leurs désarrois, on pourrait ajouter
Grace la femme de Victor et Lorraine la mère de Sarah, tous, sont les
personnages supports de l’intrigue.
Cependant, pour ceux
qui avaient déjà lu « l’alchimiste » de Paolo Coelho, livre que j’avais
déjà chroniqué ici, et d’ailleurs pour ceux qui ne l’ont pas lu aussi, je dirai
que j’avais remarqué avec surprise une certaine ressemblance, sur une grande
partie du fond de l’histoire, entre les deux romans ; je crois même que
Mitch Albom s’y était inspiré, d’ailleurs il a été même cité comme probable
lecture de Sarah…
On pourrait donc dire que c’est un roman ou compte
philosophique.
En ce qui concerne le dénouement de l’intrigue, l’impression
que j’avais est que s’était une « morale de l’histoire » tout simplement.
Voila, un livre
agréable à lire, plaisant, pistes de réflexions intéressantes (pour le lecteur,
l’auteur lui n’a pas beaucoup poussé les réflexions à mon avis), on sent un peu
de morale dissimulé surtout vers la fin, mais chacun est libre de ses pensées bien
sûr.
J'ai vu ce livre en librairie et c'est vrai qu'il me tentait bien. Après si il ressemble à L'alchimiste je ne suis pas sûre de vraiment apprécier...
RépondreSupprimerDisons que c'est inspiré de L'alchimiste, il y'a une différence sur la forme, mais le fond est vraiment ressemblant je trouve, on pourrait aussi les classer dans la même catégorie: compte philosophique, pour ma part j’éviterai ce genre pendant quelque temps, 2 livres lus en cette année , c'est plus que suffisant en ce qui me concerne. mais pour ceux qui n'ont lu ni l'un ni l'autre, ca serait peut être intéressant d'avoir une idée sur ce genre de livres.
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