L’environnement du personnage principal, en l’occurrence
Fouroulu, est soigneusement défini par l’auteur : le village Kabyle en
haut des montagnes, les membres de la famille de Fouroulou, ses voisins ; tout
est décrit d’une façon simple, précise et progressive.
Cela donne des repères au lecteur, j’ai pu donc comprendre
et être sensible au vécu de l’enfant, sans faire d’efforts particuliers.
Il y’a des passages très émouvants dans ce livre, qui
correspondent a des événements ayant marqué l’enfance et ensuite l’adolescence
de Fouroulou ; la perte de ses tantes, le départ de son père pour la
France, l’attente de sa bourse d’études et les sacrifices faits pour pouvoir
terminer ses études.
Je pense que connaitre et comprendre le contexte social et
historique des événements aide à avoir une appréciation assez juste des choses,
j’ai beaucoup appris sur les relations sociales, l’interaction entres les
personnages, ayant vécu dans les villages a l’époque de la colonisation française.
Je tiens à exprimer tout le respect que j’éprouve pour cet
écrivain, Mouloud Feraoun, sachant que le roman est autobiographique.
« J’ai écrit Le Fils du pauvre pendant les années
sombres de la guerre, à la lumière d’une lampe à pétrole. J’y ai mis le
meilleur de mon être. » Mouloud Feraoun dans L’Effort algérien.
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